"Je te faisais confiance" : un film sur toutes les formes de harcèlement

«  Marion était amoureuse, mais la vie de la jeune fille va se transformer en enfer, entre rejet, hostilité et violence…  » D’une seule phrase, Maxime JOUET résume le propos de son film «  Je te faisais confiance  » qui traite du douloureux et délicat sujet du harcèlement en général et scolaire en particulier.

Un su­jet sur lequel le jeune réalisateur poitevin de 22 ans travaille depuis plusieurs années déjà alors même qu’il n’a jamais été confronté à ce genre de violences. Un long travail de recherche, de documentation a été nécessaire. Maxime s’est entouré de psychologues, de majors de la Gendarmerie nationale et d’anciennes victimes de harcèlement pour écrire le scénario.

Il s’agit donc de l’histoire de Marion, jeune fille amoureuse dont la vie a bousculé après la diffusion d’une de ses photos sur les réseaux sociaux. Malgré le soutien de son ami Matteo, sa vie bascule lentement mais sûrement en enfer. Ce film d’une trentaine de minutes montre tous les types de harcèle­ments : scolaire, physique, moral, cyber.

Après une première réalisation sur le thème du sida qui lui a valu différents prix, Maxime JOUET récidive avec ce sujet grave. «  Je ne voulais pas faire une vidéo de préven­tion, mais une œuvre cinématographique originale, en travaillant l’histoire, les émotions et l’image. Puis me servir de ce film comme d’un outil de prévention adressé aux jeunes ainsi qu’aux adultes, aux professionnels, à l’Éducation Nationale. » Sa volonté est d’orga­niser des cinés-débats en salles de cinéma, dans les collèges et lycées de France, pour sensibiliser un maximum de jeunes.

Maxime JOUET a été soutenu financièrement par le Département de la Vienne qui le suit depuis 2017. Les thèmes abordés dans ses films sont, en effet, en adéquation avec la politique jeu­nesse menée par le Conseil Départemental de la Vienne.

Le film de Maxime JOUET «  Je te faisais confiance  » a été projeté en avant-première le jeudi 25 novembre au CGR de Buxerolles en présence de Alain PICHON, Président du Département et Alexandre MENANTEAU, représentant le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale. Cette avant-première a été suivie d’un débat animé par le doyen Roger GIL, Doyen Honoraire de la Faculté de Médecine et de Pharmacie avec la participation de :

• Colette PEREZ-BARBE, DSDEN de la Vienne / CT AS - Conseillère technique de service social, respon­sable départementale / référente harcèlement 2nd degré
• Nicole CATHELINE, Ancien médecin à l’hôpital Laborit, coordonnateur et superviseur d’un dispositif d’intervention de prévention et de repérages en collèges et lycées. Spécialiste du harcèlement sco­laire, elle a créé la structure d’accueil «  Mosaïque  » à l’hôpital Henri Laborit
• Guy PAILLIER, Président de l’Université Familiale de Châtellerault
• François MAGNIOT, DGAS du Conseil Départemental de la Vienne / Directeur Enfance et Famille
• Régis RICHARD, Adjudant-chef de la Gendarmerie Nationale, commande l’unité de Mirebeau et réfé­rent départemental harcèlement, violences conjugales
• Maxime JOUET, réalisateur du film